Article du 01/02/2019
Dans le sillage des startups de la Silicon Valley est né une nouvelle manière de penser leur stratégies marketing de croissance : le Growth Hacking. Facebook, LinkedIn, AirBnB et une grande partie de l’écosystème mondial des start-ups utilisent le growth hacking pour générer des leads, du trafic, de la visibilité, bref ! De la croissance.
Le growth hacking est une technique de marketing digital agile qui permet d’accélérer la croissance de l’activité des startups ou de PME innovantes à moindre coût.
Le growth marketer, en charge du growth hacking vise l’utilisation de techniques non-conventionnelles, souvent peu connues, pour atteindre ses objectifs.
Elles font appel à des compétences commerciales, de marketing digital, de design voire même de développement web.
De même, des compétences en analyse de données, référencement (SEO) et réseaux sociaux sont importantes pour prendre en charge la stratégie digitale de l’entreprise qu’il accompagne.
Dans la plupart des cas, le growth hacker répond à ces problématiques :
Pour répondre à ces problématiques, il utilise différents outils (de marketing, digitaux, de méthode) afin de mettre en place des expériences en situation réelle.
Confronté aux utilisateurs de son entreprise, ces expériences permettront de déterminer les prochains leviers de croissance de l’entreprise.
Ensuite, il pourra automatiser ou systématiser ces leviers de croissance.
A l’origine, le growth hacking est une manière de penser (ou mindset).
Avant d’être définie comme « growth hacking », des startups de la Silicon Valley utilisaient déjà des techniques non-conventionnelles pour booster leur croissance avec un budget très limité.
La mot « growth hacking » apparaît pour la première fois en 2010 dans la startup Dropbox. Sean Ellis, alors responsable marketing, décide de quitter la startup.
Dans le but de former son successeur, il définit ses techniques et son savoir-faire comme relevant du « growth hacking ».
Selon la définition de l’époque, le « growth hacker » représente quelqu’un dont le véritable engagement est la croissance. La première communauté dédiée au growth hacking est active à compter de 2012 : growthhacking.com.
La communauté française du growth hacking naît peu de temps après : growthhacking.fr.
C’est seulement en 2013 que le terme apparaît progressivement en France. Les médias et les startups européennes s’emparent du phénomène.
Dans les années qui ont suivi son apparition, le nombre de postes de growth hacker s’est multiplié au sein des startups.
Aujourd’hui, le terme de « growth hacker » désigne toutes les personnes qui vise à doper la croissance de l’entreprise innovante pour qui il travaille.
Notamment via la consolidation de la base utilisateur, et l’acquisition de nouveau clients.
La vraie fracture qui sépare marketing digital et growth hacking réside dans les objectifs qu’ils poursuivent et l’état d’esprit qui se dégage de chacune des deux notions.
Le marketing digital vise principalement à générer de nouveau client. Il se focalise surtout sur la phase d’acquisition des leads/prospects.
C’est un point commun avec le growth hacking.
Cependant, en growth hacking, il va aussi être primordial d’optimiser la conversion des leads en clients, la fidélisation, l’augmentation du revenu par l’offre… etc.
L’état d’esprit d’un consultant en marketing digital sera aussi différent d’un growth hacker.
Alors que le growth hacker cherchera à booster la croissance de l’entreprise à moindre coût, le consultant en marketing digital sera plus tenté de recourir à des leviers d’acquisition payant, tels que Facebook Ads, LinkedIn Ads,…
La dernière différence entre le marketing digital et le growth hacking, c’est que les deux disciplines ne requièrent pas les même compétences.
En marketing digital, les consultants vont d’avantage résonner par spécialisation. Ils seront ainsi spécialisé dans leur domaine, avec une spécialité plus marquée (Facebook Ads par exemple).
Les growth hacker eux, possèdent d’avantage de connaissances techniques : basiques de développement web, de design et de traitement de données. Ils raisonnent d’avantage par influence réciproque.
Ce qui leur permet d’avoir une vision globale des leviers digitaux à optimiser pour générer de la croissance.
Sources